Ceux qui me lisent savent que je ne suis pas tendre avec le gouvernement Netanyahou et que je défends l’idée de deux États (Israël et Palestine) au Proche-Orient. Je n’ai pas attendu la riposte israélienne aux attaques terroristes du Hamas pour le faire. Cependant, face à la vague actuelle de protestations et de critiques, je ne peux m’empêcher de me demander : où étaient tous ces manifestants et ces politiques avant cette dernière guerre ? Pourquoi ne les a-t-on jamais entendus parler de deux États ? Pourquoi ne sont-ils jamais allés à Gaza ou à Ramallah ? La réponse est simple : ils se fichent des Palestiniens.
Silence sur les crimes d'Assad et les conflits intra-Palestiniens
Lorsque Assad a massacré des milliers de Palestiniens, ils ont fermé les yeux. Le monde est resté silencieux face aux atrocités commises par le régime syrien contre les réfugiés palestiniens. Lorsque les deux factions palestiniennes, Fatah et Hamas, se sont entretuées dans une lutte fratricide, ces mêmes critiques se sont bouché les oreilles. Ce silence complice révèle une indifférence alarmante vis-à-vis des souffrances réelles des Palestiniens.
L'Indignation sélective : Israël comme bouc émissaire
Israël attaque, alors on les voit tous sortir dans la rue, brandissant des pancartes et scandant des slogans. Mais quand les Russes, Assad ou d’autres tuent des Palestiniens, ils se taisent comme tous les lâches. Cette indignation sélective démontre un double standard évident, où la critique d'Israël devient une façade pour une idéologie ou un agenda politique, plutôt qu'une réelle compassion pour les Palestiniens.
Les manifestations étudiantes et la complexité des slogans
De jeunes étudiants manifestent pour la Palestine, ce qui est leur droit. Cependant, avant de manifester, il faut comprendre certains slogans. Ils crient « Deux États » mais, dans le même temps, appellent à la destruction d’Israël avec le slogan « From the river to the sea ». Cette contradiction flagrante révèle une méconnaissance ou une manipulation des réalités politiques et historiques.
Les Mouvements LGBT et l'Ignorance des réalités à Gaza
Les mouvements LGBT sont dans la rue pour défendre les Palestiniens. Toutefois, il est crucial qu'ils sachent que les homosexuels sont assassinés à Gaza, et que nombre d’entre eux ont demandé l’asile politique à Israël. Cette ignorance des conditions de vie réelles des Palestiniens à Gaza montre une fois de plus une indifférence profonde sous le couvert de la solidarité.
Le silence des mouvements féministes
Il est également troublant de constater le silence des mouvements féministes devant les viols des femmes israéliennes. Lorsque des femmes israéliennes sont victimes de violences sexuelles, ces mouvements, si prompts à dénoncer les injustices ailleurs, restent étrangement silencieux. Cette absence de soutien révèle une fois de plus un double standard inquiétant. Les droits des femmes ne devraient pas être sélectifs ; ils devraient être défendus de manière universelle, indépendamment de la nationalité ou de l’origine des victimes.
La démonisation d'Israël dans les médias Français
Hier, le Premier ministre israélien a été interviewé par une télévision française. Une meute était dans la rue pour crier au scandale. Comment une télévision pouvait-elle donner la parole à un « criminel » ? Où étaient toutes ces personnes quand Assad ou Poutine se pavanaient sur les plateaux de télévision ? La réponse est simple : ils se taisaient comme tous les lâches. Ce deux poids, deux mesures médiatique alimente une perception biaisée et injuste du conflit israélo-palestinien.
Ignorance générale sur le Sionisme
Je me suis amusé à demander aux internautes qui vomissaient sur les sionistes ce qu’était le sionisme. Pas un seul n’a pu donner une bonne réponse. Cette ignorance généralisée démontre une manipulation des opinions publiques et une utilisation de termes complexes sans en comprendre la signification réelle.
LFI et l'opportunisme politique
La France Insoumise (LFI), parti politique en perte de vitesse, espère gagner quelques voix communautaires en surfant sur la vague anti-israélienne. Dommage pour eux, mais cela ne marche pas, car la majorité des personnes en France comprennent que tout n’est ni noir ni blanc. Cet opportunisme politique montre une fois de plus comment la cause palestinienne est exploitée à des fins électorales.
Rima Hassen : silence complice
Je ne parlerai pas de Rima Hassen, qui est un faire-valoir pour Mélenchon et qui est la plus lâche de tous. Lorsque Assad a assassiné les Palestiniens, elle est restée très silencieuse. La seule question serait : pourquoi ce silence ? Cette attitude révèle une fois de plus l'hypocrisie et la manipulation de ceux qui prétendent défendre les Palestiniens.
La question cruciale : quel État Palestinien ?
Si je devais débattre avec Mélenchon ou ses lieutenants, je n’aurais qu’une question à leur poser : ils veulent un État palestinien, c’est bien, mais une grande majorité des Israéliens le demandent depuis des années. La question est quel État palestinien ? Car s’ils connaissaient vraiment la situation, ils auraient compris que les habitants de la région de Ramallah ne souhaitent pas vivre avec les habitants de Gaza, qu’une guerre civile existe entre les Palestiniens. Alors, quelle Palestine souhaitent-ils ? Celle du Hamas ou de l’Autorité Palestinienne ? Et surtout, comment arriver à cet État ?
Israël critiqué pour son identité Juive ?
Enfin, il est légitime de se demander si ce n'est pas parce qu'Israël est un pays juif qu'il est autant critiqué. Cette question, bien que délicate, ne peut être ignorée. L’antisémitisme, profondément enraciné dans l'histoire, pourrait bien jouer un rôle dans la virulence et la sélectivité des critiques adressées à Israël. Pourquoi Israël est-il si souvent diabolisé ? Ce biais révèle une inquiétante partialité qui doit être examinée et remise en question. Il est essentiel de s'assurer que les critiques soient basées sur des faits et des principes de justice universelle, et non sur des préjugés ou des discriminations cachées.
En conclusion
Cette tribune ne vise pas à défendre indéfectiblement Israël, mais à exposer l'hypocrisie de certains critiques qui utilisent la cause palestinienne comme un outil politique sans se soucier réellement du bien-être des Palestiniens. La route vers la paix passe par la reconnaissance de ces doubles standards et par un engagement sincère envers une solution à deux États. La critique doit être équitable et fondée sur des faits, non sur des slogans ou des agendas cachés. Il est impératif que les défenseurs des droits humains, des droits des femmes et des droits des minorités adoptent une approche cohérente et honnête, sans sélectionner leurs causes en fonction de leurs préjugés politiques.
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