Juifs de France et extrême droite : le pacte Faustien qui mène à l’abîme
- gozlancontact
- 21 mars
- 3 min de lecture
Depuis quelques années, une partie de la communauté juive de France se rapproche de l’extrême droite, séduite par un discours sécuritaire et anti-islam. Mais derrière cette alliance de circonstance se cache un danger immense. Non seulement l’extrême droite n’a jamais cessé d’être antisémite, mais elle entretient aussi des alliances discrètes avec les islamistes, prouvant que son véritable objectif n’est pas la protection des Juifs, mais la division et la radicalisation du pays.
Le grand mensonge de la protection
L’extrême droite française, de Marine Le Pen à Éric Zemmour, se présente aujourd’hui comme un rempart contre l’antisémitisme islamiste. Ce discours séduit certains Juifs qui, face aux attaques et aux discours haineux issus de certains milieux islamistes, pensent trouver dans ces partis un allié naturel. Mais cette vision est naïve : l’histoire prouve que l’extrême droite n’a jamais été un refuge sûr pour les Juifs.

Des alliances troubles avec les islamistes radicaux
Contrairement à l’image qu’elle veut donner, l’extrême droite ne combat pas réellement l’islamisme : elle l’instrumentalise pour son propre agenda. En France et en Europe, plusieurs figures de l’extrême droite ont entretenu des liens avec des régimes ou des mouvements islamistes radicaux :
Jean-Marie Le Pen et les islamistes algériens : Dans les années 1990, l’ancien leader du Front National a défendu les islamistes du FIS (Front Islamique du Salut) en Algérie, leur trouvant des circonstances atténuantes face au gouvernement algérien.
Marine Le Pen et l’Iran : Le Rassemblement National a reçu à plusieurs reprises des émissaires iraniens, cherchant un rapprochement avec le régime des mollahs, farouchement antisémite.
L’axe Poutine – Assad – Le Pen – Zemmour : L’extrême droite française soutient activement le régime syrien de Bachar el-Assad, qui a financé et armé des groupes terroristes islamistes dans le passé, tout en exterminant ses opposants sous prétexte de lutte contre le jihadisme.
Liaisons avec le Hezbollah : Certains cadres de l’extrême droite française ont eu des contacts avec le Hezbollah libanais, un groupe islamiste violemment antisémite.
Un passé qui ne trompe pas
Le Front National, fondé par Jean-Marie Le Pen, un homme condamné pour négationnisme, a longtemps été un refuge pour les nostalgiques de Vichy et de l’Algérie française. Même relooké en Rassemblement National, ce parti n’a jamais véritablement rompu avec son ADN xénophobe.
Leur agenda caché : un bouc émissaire peut en cacher un autre
L’extrême droite a toujours fonctionné sur la désignation d’ennemis. Aujourd’hui, elle cible les musulmans, mais rien ne garantit que demain, les Juifs ne redeviendront pas des cibles. En s’alliant avec ceux qui prônent un nationalisme ethnique et identitaire, les Juifs de France prennent un risque immense. L’histoire l’a prouvé : les alliances opportunistes avec l’extrême droite finissent toujours mal.
Un ennemi réel, une trahison Assurée
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L’extrême droite ne cherche pas à protéger les Juifs, mais à instrumentaliser leur peur pour servir son idéologie nationaliste. Aujourd’hui, elle utilise l’antisémitisme islamiste pour se légitimer. Mais demain, si les circonstances changent, elle n’hésitera pas à retourner contre les Juifs, comme elle l’a toujours fait.
En s’alliant avec ces mouvements, certains Juifs de France prennent un risque immense. L’histoire l’a prouvé : les extrémistes ne sont jamais des alliés fiables. Et à chaque fois que les Juifs ont pactisé avec eux, ils en ont été les premières victimes.
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