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Kyiv-Tel Aviv : un combat partagé pour la liberté

  • gozlancontact
  • 19 juin
  • 3 min de lecture

Deux conflits, deux peuples attaqués, deux théâtres de guerre que certains perçoivent comme distincts. Et pourtant, Israël et l’Ukraine sont aujourd’hui engagés dans un même combat, confrontés à une même menace globale : celle d’un axe autoritaire qui rassemble la Russie, l’Iran et les organisations terroristes opérant depuis Gaza. Face à cette réalité, il est temps que les démocraties du monde cessent de compartimenter leur indignation. Le sort de Kyiv et celui de Tel Aviv sont liés.

 

Le retour des empires, par la force

Depuis février 2022, la Russie a envahi l’Ukraine dans une tentative brutale de rétablir son hégémonie impériale. Cette guerre vise non seulement à détruire la souveraineté ukrainienne, mais aussi à envoyer un message clair : les frontières et le droit international ne comptent plus si une grande puissance les piétine. Des milliers de civils tués, des enfants ukrainiens enlevés et russifiés, des villes entières rasées : la méthode est claire, l’idéologie aussi.

 

Mais le Kremlin ne s’arrête pas au front ukrainien. Depuis des années, il tisse une alliance stratégique avec l’Iran, le principal pourvoyeur d’armes, d’argent et d’idéologie aux groupes terroristes au Moyen-Orient. L’Iran, quant à lui, arme le Hezbollah au Liban, les milices chiites en Syrie, les Houthis au Yémen, et bien sûr le Hamas et le Jihad islamique palestinien à Gaza. Ces réseaux sont désormais interconnectés, et la Russie les soutient directement ou indirectement.



 


Une convergence assumée des dictatures

Les drones Shahed iraniens utilisés pour bombarder l’Ukraine sont les mêmes que ceux envoyés aux groupes armés palestiniens. Des chefs du Hamas ont été reçus à plusieurs reprises à Moscou – même après le massacre du 7 octobre 2023 qui a coûté la vie à plus de 1 200 Israéliens. La Russie s’est abstenue de condamner ces attaques et a bloqué toute résolution du Conseil de sécurité de l’ONU reconnaissant le droit d’Israël à se défendre.

Ce n’est pas de la neutralité : c’est un choix d’alliances. La Russie soutient aujourd’hui les ennemis d’Israël comme elle soutient ses propres armées dans le Donbass. Elle utilise le chaos comme levier géopolitique et les groupes terroristes comme instruments de déstabilisation.

 

Deux démocraties attaquées pour ce qu’elles sont

Ni Israël ni l’Ukraine ne sont parfaits, mais tous deux ont en commun une chose fondamentale: ils sont des démocraties. Ce sont des sociétés libres, ouvertes, dotées d’institutions élues, où les citoyens peuvent s’exprimer, où les minorités existent, où la société civile est vivante.

C’est précisément cela qui dérange Moscou comme Téhéran. Ce n’est pas seulement la position géographique de ces pays qui les rend vulnérables : c’est leur mode de vie, leur liberté, leur refus de se soumettre. Les dictatures, par nature, ne tolèrent pas les exemples de liberté à leurs frontières. Elles les combattent.

 

L’erreur stratégique de l’Occident

Pendant trop longtemps, les chancelleries occidentales ont traité la guerre en Ukraine et le conflit israélo-palestinien comme deux dossiers séparés, gérés par deux diplomaties différentes, avec deux langages différents. C’est une erreur stratégique majeure.

Il faut regarder la réalité en face : la Russie, l’Iran, le Hamas, le Hezbollah et d’autres acteurs violents coopèrent. Ils partagent des technologies, des financements, une idéologie anti-occidentale et une même volonté de faire tomber l’ordre libéral mondial fondé sur le droit, la liberté et la coexistence pacifique.

Si l’on continue à ne pas faire le lien entre Kyiv et Tel Aviv, c’est l’ensemble des démocraties qui deviendront plus vulnérables.

 

Résister ensemble ou sombrer séparément

 

Soutenir l’Ukraine, c’est affaiblir un régime russe qui arme le terrorisme. Soutenir Israël, c’est envoyer un signal clair à Téhéran et à ses alliés que la barbarie ne paie pas. Dans les deux cas, il s’agit non d’un choix politique ponctuel, mais d’un engagement moral et stratégique pour la défense de notre humanité commune.

 

Israël et l’Ukraine ne se battent pas seulement pour leur survie : ils se battent pour nous tous. Car ce qui les menace aujourd’hui pourrait bien nous atteindre demain, si nous ne faisons pas preuve de lucidité et de courage.

 

Le moment est venu de dépasser les clivages, les silences diplomatiques et les prudences stériles. Il est temps d’assumer que ce qui relie Kyiv et Tel Aviv, c’est le front de la liberté contre la terreur.

 

 
 
 

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