Pourquoi Israël a eu raison de bombarder l’Iran cette nuit – et ce que le monde peut en apprendre
- gozlancontact
- 13 juin
- 3 min de lecture
Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, Israël a frappé plusieurs cibles stratégiques en Iran, en réponse à ce que Tel Aviv a qualifié de menace « existentielle imminente ». Cette opération militaire, préparée dans le plus grand secret, visait des installations militaires iraniennes soupçonnées de développer des technologies balistiques et nucléaires. L'action a suscité des réactions contrastées à travers le monde. Pourtant, au regard des faits, des enjeux et des leçons à tirer, cette riposte israélienne peut être jugée justifiée et porteuse d’enseignements importants pour l’ordre mondial.
Je tiens à le dire clairement : je ne soutiens pas la politique intérieure de Benyamin Netanyahou, ni nombre de ses décisions stratégiques passées. Mais sur cette action spécifique, je crois qu’Israël a eu raison d’intervenir – et que la communauté internationale aurait tort de condamner trop rapidement ce qui relève d’une légitime défense lucide et maîtrisée.
1. Un acte de légitime défense stratégique
Depuis des années, l’Iran utilise des groupes armés proxy comme le Hezbollah au Liban, le Hamas à Gaza ou les milices chiites en Syrie et en Irak pour harceler Israël. Ces derniers mois, Téhéran a franchi un nouveau seuil dans son soutien logistique, en livrant directement des missiles de longue portée et en accélérant ses activités nucléaires. Les services de renseignement israéliens ont identifié une préparation avancée d’attaques coordonnées, qui auraient pu entraîner des pertes massives parmi la population civile israélienne.
Dans ce contexte, frapper les infrastructures militaires iraniennes avant qu’elles ne soient utilisées devient une décision non seulement compréhensible, mais nécessaire. Il s’agit d’une forme de légitime défense anticipée, reconnue dans le droit international coutumier lorsque le danger est clair, immédiat et irréversible.
2. Prévenir l'escalade plutôt que la subir
L’histoire a prouvé qu’attendre qu’un ennemi frappe le premier peut être une erreur tragique. En prenant l’initiative, Israël a envoyé un message clair : il ne tolérera plus les jeux d’équilibre ambigus et les menaces non dissimulées du régime iranien. Cette opération vise à restaurer la dissuasion, non à déclencher une guerre totale. La précision des frappes, le ciblage limité et l’absence de victimes civiles témoignent d’une volonté de contenir plutôt que de provoquer une escalade.
3. Le courage politique de choisir l'action plutôt que l’inaction
Alors que de nombreuses puissances hésitent à agir face aux violations flagrantes du droit international ou aux menaces existentielles, Israël a démontré un leadership stratégique fondé sur la responsabilité souveraine de protéger sa population. Le silence diplomatique n’arrête pas les centrifugeuses. En agissant, Israël a mis le monde face à un dilemme moral : faut-il fermer les yeux sur les ambitions militaires d’un régime qui appelle à la destruction d’un État membre des Nations unies ? Ou faut-il, à un moment donné, agir ?

4. Leçons pour la communauté internationale
Ce raid israélien rappelle une vérité souvent occultée : la paix ne tient pas uniquement par les traités, mais aussi par la capacité à faire respecter les lignes rouges. L’inaction face aux menaces – qu’elles viennent d’un État ou d’acteurs non étatiques – crée un vide stratégique que les régimes autoritaires s’empressent de combler.
Les démocraties occidentales doivent s’interroger : que se passe-t-il lorsque les principes sont proclamés, mais jamais défendus ? Ce que le monde peut apprendre de cette nuit, c’est qu’il faut parfois faire face aux réalités avec fermeté, sans se cacher derrière les illusions diplomatiques.
Conclusion
Israël a agi cette nuit non par arrogance, mais par nécessité. Dans un monde de plus en plus instable, où les menaces hybrides, asymétriques et technologiques se multiplient, cette opération pose une question essentielle : les nations libres sont-elles encore prêtes à défendre leur existence sans attendre la catastrophe ? En cela, Israël ne donne pas une leçon de guerre, mais une leçon de lucidité.
Comments