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Solidaire aujourd’hui, malgré le silence d’hier

  • gozlancontact
  • 17 oct.
  • 1 min de lecture

J’ai appris avec indignation que les bureaux du président du CRIF Grenoble ont été tagués et que ce dernier a reçu des menaces de mort.C’est ignoble. Inacceptable. Et je tiens à lui exprimer toute ma solidarité.


On peut être en désaccord avec certaines positions du CRIF — c’est le propre du débat démocratique — mais jamais, jamais, on ne menace quelqu’un de mort. Aucune cause, aucune divergence d’opinion ne justifie la haine.


Pourtant, je ne peux m’empêcher de repenser à une autre réalité : lorsque moi-même, j’ai reçu à maintes reprises des menaces de mort, antisémites et avérées — des faits pour lesquels Christophe Chalençon a été condamné à huit mois de prison ferme — je n’ai reçu aucun soutien du CRIF, malgré mes messages personnels adressés à plusieurs de ses responsables.


Je ne cherche pas à polémiquer. Mais cette absence de solidarité interroge.Parce que la lutte contre la haine ne peut pas être à géométrie variable.Parce que le silence, parfois, blesse autant que les insultes.

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Aujourd’hui encore, je le redis : je suis solidaire du président du CRIF Grenoble.Et je continuerai de croire qu’on ne combat la haine qu’en restant juste, cohérent et humain — quelles que soient nos différences.

 

 
 
 

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